mercredi 23 avril 2008

Etudes longues ou courtes après le bac ?

Sandrine Pouverreau, chef de service Education à Phosphore

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour,
Encore une bonne question à se poser et qui évite bien du gâchis. EN effet pourquoi pas des filières courtes qui permettent l'épanouissement de l'élève. Le tout est vraiment d'être au courant. C'est le manque d'information qui pénalise beaucoup de jeunes et le fantasme de réussite lié à certaines filières (surtout véhiculé par les parents il est vrai : pour eux aussi, un deuil est à faire parfois). Autour de moi, j'ai plusieurs exemples d'amis qui ont commencé avec un bac+2 (DUT d'ailleurs) et qui ont d'importantes responsabilités maintenant et s'en sortent très bien.
Un parent responsable

Anonyme a dit…

Il faudrait que l'enfant puisse multiplier les contacts et stages avec le maximum possible de métiers, durant les vacances par exemple (chez un agriculteur, artisan, boulanger...), ou, grâce aux conventions de stages, chez les pompiers, une infirmière, un avocat, etc... Il faut rétablir ces liens intergénérationnels et, ce, dès les classes primaires, puis tout au long du collège. Les enfants auront un avis sur plus de choses (j'ai aimé ou je n'ai pas aimé) et se sentira plus proche du monde des adultes... qui ont tout à y gagner !
On ne parle que de loisirs... il faudrait une vision plus diverse et qui peut être enrichissante ou révélatrice ?...
Il y a urgence à agir, pour tous !

Anonyme a dit…

L'orientation nécessite une vraie réflexion sur la vie future de chaque enfant en fonction de ses capacités. Il est dommage qu'un choix doive se faire dès la 3ème, que les enseignants ne tiennent pas compte des possibilités intellectuelles des enfants et confondent les réactions pas toujours positives d'un adolescent avec sa capacité à réussir, ce qui l'entraîne vers un choix en enseignement court ne correspondant pas à son envie de continuer ses études. Même s'il existe des passerelles, cela conduit à une période plus longue d'études, qui peut entraîner un manque de confiance définitif.
Pourquoi ne ferait-on pas un bilan de compétence pour les élèves moyens qui les aiderait à voir plus clair dans leur choix, qui représente tout de même plus de 40 ans de leur vie ? Nous, en tant que parents, nous pouvons les accompagner sans les obliger et sans choisir à leur place. L'orientation des jeunes donnent de meilleurs résultats avec un vrai travail en commun entre les enseignants, les conseillers d'orientation, les parents autour de l'élève...